Me Soumettre ? Vous Rigolez !
Je me souviens avoir été abordé par deux femmes lors d’un mariage, il y a quelques années, parce que j’avais dit que la femme doit se soumettre à son mari. De nos jours, l’idée de soumission a pris des connotations très négatives. Et pour de bonnes raisons!
Trop de personnes en situation d’autorité utilisent leur autorité de manière abusive pour contrôler les autres pour leurs propres intérêts égoïstes. Mais Dieu ne donne jamais l’autorité à quelqu’un pour que cette personne domine sur un autre être humain égoïstement. L’autorité est un outil pour le service, pas une arme de guerre. Quand Dieu donne de l’autorité à quelqu’un, c’est uniquement pour lui communiquer tout ce dont il a besoin pour assumer ses responsabilités vis-à-vis de Dieu et pour servir ceux qui ont été placés sous son autorité.
C’est pareil dans le mariage. Le mari est le chef de la famille, non pas parce que Dieu voudrait qu’Il ait le droit de dominer sa femme. Non, être chef rime avec responsabilité! Le mari est le chef de famille parce qu’il est de sa responsabilité de protéger sa femme et ses enfants et de pourvoir à leurs besoins. Et l’autorité qui lui a été communiquée par Dieu lui donne la capacité de répondre à leurs besoins rapidement et pleinement.
Bien entendu, l’autorité de l’homme n’est pas absolue. Lui et sa femme sont soumis à une autorité supérieure, celle de Dieu! Et aucun homme n’a reçu l’autorité pour abuser de sa femme, physiquement ou verbalement. Une femme qui est en danger à cause de ces abus devrait sagement se retirer de cette situation, et demander de l’aide pour sa famille en dehors de la maison.
Le dessein de Dieu pour le mari est qu’il devienne un leader à l’exemple de Christ. Dieu, Son Enseignant, le forme afin qu’il devienne un leader spirituel, non seulement à la maison, mais aussi dans l’église et dans sa communauté. La maison est donc sa salle de classe. Son épouse est l’adjointe de l’enseignant. La femme pieuse comprend cela et travaille avec Dieu en se soumettant de façon appropriée à l’autorité de son mari. Elle permet à son mari de diriger, avec son aide.
Maintenant, le mari lui-même doit également être sous une autorité. 1 Corinthiens 11: 3 positionne Christ comme le chef de tout homme, de même que le mari est le chef de sa femme. C’est cela l’ordre divin. Lorsque l’ordre divin pour la famille est respecté, et que cet alignement divin est respecté, les mariages et les familles fonctionnent bien. Mais quand cette structure est en dehors de l’alignement divin, alors comme pour une voiture dont les roues ne sont pas alignées, le trajet devient cahoteux, instable, et inconfortable. Les conjoints se frottent l’un contre l’autre dans le mauvais sens en permanence et leur relation commence à souffrir d’une usure anormale jusqu’à ce que le mariage se détruise complètement.
La solution c’est de respecter l’ordre divin pour la famille et d’appliquer les principes de l’autorité et de soumission convenablement. Les maris doivent comprendre que l’autorité qu’ils ont est pour servir, et non pour dominer. Et les femmes doivent rester attachées à la responsabilité que Dieu leur a donnée, celle d’aider leurs maris se développer leur leadership, ce qui signifie concrètement, leur permettre de diriger et d’apprendre de leurs erreurs. Si une femme usurpe l’autorité de son mari, elle affaiblit son propre rôle et sabote le dessein de Dieu pour son mari.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement? Nous en parlerons dans la prochaine publication, dans la partie 2. Mais pour l’instant, voici ce que Pierre a à dire à ce sujet:
« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. Ce que cela signifie, épouses, est que vous ne recevez pas de se prononcer ou exécuter votre mari. Aucune lancinante, de jurer et crier, s’il vous plaît! » (1 Pierre 3 :1-6, LSG)
Ce que cela signifie, épouses, que vous n’êtes pas appelées à dominer sur votre mari. Pas de murmures, de jurons et de cris, s’il vous plaît!
Se soumettre? Oui, les maris à Christ et les épouses aux maris, et pour de vrai, Dieu ne plaisante pas à ce sujet! C’est pour votre bien.
À suivre.